Marie-Cécile APTEL peint entre drapeaux et jardins en été.
Enivrée par ses propres gestes au sein d’une toile grand format,
elle s’active nerveusement autour de tâches, mots et mouvements dynamiques.
Elle cherche ce que son corps pourrait ressentir s’il se libérait des contraintes du temps
et de la réalité afin d’atteindre un état de transe joyeuse :
une danse de la peinture sale et lumineuse, cachant en fait un récit,
inavoué ou non-su, dans les recouvrements successifs qui se jouent de notre œil.
C’est nerveux et beau, plus grand et plus large qu’elle : la couleur ne lui fait pas peur.
On voit qui sont ses anciens amis en peinture et qui sont ses ennemis aujourd’hui :
elle combat seule sur le champ de bataille de ses perceptions et de ses convictions
avec constance et ferveur. Ces toiles sont parfois de grands tableaux, de ceux qu’on avait à l’école jadis :
noirs en ardoise, sur lesquels la craie blanche seule pouvait tracer nos leçons,
nos erreurs de calcul, nos récitations mal apprises, nos règles grammaticales ennuyeuses.
Et hop ! Elle en fait une fête de la couleur et un chemin d’école buissonnière,
un bras d’honneur à ceux qui contestent que l’on peut encore peindre et ainsi.
Ça grouille de vitalité, ça va dans toutes les directions et parfois le haut le bas,
la droite la gauche se valent s’il n’y avait les coulures tombant vers le sol.
Elle sature sa toile de couleurs et de gestes amples qui s’enrichissent à mesure de l’avancée du tableau.
Les mots énigmatiques qui s’inscrivent nous rappellent qu’elle n’est nullement perdue
dans l’espace perceptif mais qu’elle analyse aussi qu’avec l’image va le verbe, le souvenir,
l’événement marquant noyé dans la légèreté apparente du réel.
Je la sens en colère et qu’elle n’ose pas tout dire de ce qui la rend ainsi :
alors la toile sert d’exutoire à l’immensité de son désir.
Marie-Cécile APTEL peint entre drapeaux et jardins en été.
Enivrée par ses propres gestes au sein d’une toile grand format,
elle s’active nerveusement autour de tâches, mots et mouvements dynamiques.
Elle cherche ce que son corps pourrait ressentir s’il se libérait des contraintes du temps
et de la réalité afin d’atteindre un état de transe joyeuse :
une danse de la peinture sale et lumineuse, cachant en fait un récit,
inavoué ou non-su, dans les recouvrements successifs qui se jouent de notre œil.
C’est nerveux et beau, plus grand et plus large qu’elle : la couleur ne lui fait pas peur.
On voit qui sont ses anciens amis en peinture et qui sont ses ennemis aujourd’hui :
elle combat seule sur le champ de bataille de ses perceptions et de ses convictions
avec constance et ferveur. Ces toiles sont parfois de grands tableaux, de ceux qu’on avait à l’école jadis :
noirs en ardoise, sur lesquels la craie blanche seule pouvait tracer nos leçons,
nos erreurs de calcul, nos récitations mal apprises, nos règles grammaticales ennuyeuses.
Et hop ! Elle en fait une fête de la couleur et un chemin d’école buissonnière,
un bras d’honneur à ceux qui contestent que l’on peut encore peindre et ainsi.
Ça grouille de vitalité, ça va dans toutes les directions et parfois le haut le bas,
la droite la gauche se valent s’il n’y avait les coulures tombant vers le sol.
Elle sature sa toile de couleurs et de gestes amples qui s’enrichissent à mesure de l’avancée du tableau.
Les mots énigmatiques qui s’inscrivent nous rappellent qu’elle n’est nullement perdue
dans l’espace perceptif mais qu’elle analyse aussi qu’avec l’image va le verbe, le souvenir,
l’événement marquant noyé dans la légèreté apparente du réel.
Je la sens en colère et qu’elle n’ose pas tout dire de ce qui la rend ainsi :
alors la toile sert d’exutoire à l’immensité de son désir.